On ne nait pas Spa thérapeute, on le devient… de la musicologie à Cuba au Massage.
Après Tony Malfone (notre article), c’est David Grand qui a eu la gentillesse de répondre à nos questions.
En voici un qui porte bien son nom ! Et tout en simplicité et bienveillance. David, c’est bien un leader charismatique, qui a fait un très joli parcours et dont la passion est la transmission, dans l’excellence si je peux dire. Il a de l’élégance, beaucoup de gentillesse et de professionnalisme. Grand honneur que de le compter parmi nos membres !
Ecoutons le !
Mon voyage a commencé par une quête musicale et spirituelle : découvrir la richesse de la tradition afro-cubaine, un univers qui m’a captivé par sa profondeur et sa connexion à l’essence même de l’être humain. J’ai été initié aux tambours fondamentaux à Cuba, ces instruments porteurs d’histoires anciennes, de dialogues subtils et puissants. Ces tambours racontent les récits des Orichas, ces divinités qui incarnent les forces de la nature et les émotions humaines. Jouer des tambours, c’est un art des MAINS, un dialogue tactile et sonore. C’est ce dialogue d’abord avec la peau animale des tambours, qui a éveillé en moi une résonnance profonde avec le TOUCHER humain. Ce lien entre la percussion et le toucher m’a guidé vers ma passion actuelle.
Les Mains, à travers leur capacité à communiquer, à soigner, et à dialoguer, sont devenues le cœur de mon Art.
Cette expérience m’a appris que la profondeur de la musique et celle du toucher sont intimement liées, et toutes deux participent à révéler la beauté et la force de l’humanité.
Ainsi, devenir qui je suis, pour moi, à été une continuité naturelle : Un prolongement de ce dialogue entre les mains et l’âme, entre l’humain et notre merveilleuse planète bleue.
Si nous reprenons quelques questions essentielles …
J’ai toujours eu envie d’apprendre à masser. Comment savoir si j’aimerais cela ?
Je pense que l’on peut commencer à se demander si nous avons besoin de toucher pour ressentir. Masser est un moyen de contribuer au bien-être d’autrui : aider les autres. Il est important de réfléchir et de se poser quelques questions fondamentales sur la connexion et la relation humaine directe, le développement personnel, la relaxation et le mieux être en soi.
Pour aimer le massage, il faut apprécier certains aspects :
- Etre à l’aise avec le contact physique.
- Avoir de la patience et de l’empathie.
- Etre curieux pour l’anatomie et le bien-être.
On peut également prendre un cours d’initiation, pratiquer sur ces proches, observer des vidéos de massage, se renseigner.
« Vis ma vie » existe dans le domaine du massage ?
Cela pourrait être une façon de mieux comprendre les compétences, les défis, et l’approche bienveillante qu’exige ce métier, souvent mal compris ou sous-estimé.
Cela pourrait être une façon de découvrir des techniques, la préparation de l’espace soin, la gestion posture et des techniques, la relation et la communication avec le client, l’éthique et le respect des limites et la gestion du stress et des attentes des clients. Cela pourrait sensibiliser le public à la complexité et à la valeur de ce métier.
Vis ma vie n’existe pas mais, si je comprends bien, c’est également tout cela que tu fais passer dans tes formations ? T’est-il déjà arrivé de faire comprendre à un apprenant que ce métier n’était pas fait pour lui ? Quelles sont les qualités essentielles qui te font dire que cette personne pourrait trouver sa voie dans le massage ?
Oui c’est exactement cela que je transmets dans mes formations. J’insiste beaucoup sur les dimensions fondamentales comme la posture, la communication avec le client et tout ce qui touche au relationnel. Pour moi, le savoir-faire ne peut-être dissocié du savoir-être. C’est cet équilibre entre compétences techniques et qualités humaines qui fait la richesse de ce métier.
Et effectivement, il m’est déjà arrivé d’accompagner des apprenants dans une réflexion plus profonde, jusqu’à leur faire comprendre que ce métier n’était peut-être pas fait pour eux. Ce n’est pas un jugement plutôt une invitation à se poser, à réfléchir à leurs aspirations profondes, et à envisager d’autres voies dans le domaine du bien-être qui pourraient davantage correspondre à leurs valeurs et à leurs talents. Cela fait aussi partie de mon rôle : aider chacun à trouver sa juste place.
Pour identifier si une personne est bien orientée pour une carrière dans le massage, plusieurs dimensions comportementales et de compétences peuvent être prises en compte :
Comportement relationnel :
- Qualités humaines : convivialité, ouverture, diplomatie, écoute active.
- Valeurs personnelles : respect, générosité, bienveillance.
Comportement Physique :
- Aptitudes corporelles : dynamisme, énergie, coordination, habileté manuelle.
Comportement individuel :
- Stabilité émotionnelle : calme, optimiste, tolérance.
- Intégrité : honnêteté, courage, sérieux, disponibilité.
Capacités d’encadrement :
- Organisation et gestion : capacité à organiser et structurer des séances.
- Leadership : stimuler, soutenir, animer un cadre de travail.
Comportement intellectuel :
- Rigueur : sens de l’analyse, attention aux détails, efficacité.
- Créativité : imagination, esthétique, gestion des imprévus.
Quelles sont les contraintes pour ce métier de service ? Quels sont les diplômes ou certifications reconnues ?
Voici quelques contraintes pour ce métier de service :
- Exigences physiques: comme des longues heures debout ou les gestes répétitifs.
- Disponibilité et horaires: Il demande souvent de travailler le soir, les week-ends ou les jours fériés.
- Hygiène et présentation: Une apparence soignée et une hygiène irréprochable.
- Aspect relationnel: Être à l’écoute, maintenir une attitude positive.
- Gestion du stress: Gérer les attentes.
Diplômes ou certifications reconnues :
- CAP Esthétique, cosmétique, parfumerie : Diplôme de base pour débuter dans ce secteur.
- CQP Spa-Praticien: Certificat de qualification professionnelle permettant d’acquérir des compétences spécifiques.
- Titre professionnel de Spa-Praticien ou Spa Manager (VAE) : Une alternative pour valoriser l’expérience acquise sur le terrain.
En ce qui te concerne, j’ai lu que tu avais commencé par la musicologie à Cuba… Comment es-tu arrivé au massage ?
En ce qui me concerne, j’ai commencé par la musicologie à Cuba, où j’ai étudié les tambours fondamentaux, en lien direct avec le massage d’ailleurs. Les tambours dans la tradition cubaine, notamment le dialogue des Orichas, créent une résonance profonde à travers trois instruments essentiels. Cette exploration musicale m’a ouvert à une dimension plus intime du toucher et du son, une connexion qui va au-delà du physique. Ce voyage sonore m’a naturellement conduit à explorer le massage, comme une manière d’approfondir cette résonnance intérieur et de me connecter plus profondément à l’être humain.
D’ailleurs aujourd’hui je propose une formation extraordinaire en lien avec le flow musical qui s’intitule « Le pas de danse » un et un seul geste.
Et c’est par la suite que j’ai décidé de suivre un cursus à Lattes, précisément dans le cadre d’une formation de cinq années avec Gilles Lecoq à l’ARTEC (Académie des recherches de technique éducatives corporelles).
Qu’est-ce que Gilles Lecoq t’a transmis dont tu es le plus fier ?
Gilles Lecocq est un docteur en psychologie qui se spécialise dans le domaine du sport, particulièrement dans la préparation mentale des sportifs, leur reconversion après une carrière sportive, et le suivi psychologique des blessés sportifs. Il est également impliqué dans la conception de modèles comme l’écologie corporelle intégrale, qui explore la vulnérabilité et la résilience des individus dans les environnements exigeants. Par ailleurs, il est l’auteur de ouvrages et articles scientifiques, dont certains traitent des risques liés à la quête d’excellence.
Ce qui m’a le plus marqué, c’est la capacité que j’ai développée à aller chercher la profondeur, à comprendre comment on fonctionne au plus profond de son être. Cela m’a fait comprendre que l’on voit ce qui se passe en soi avec un autre regard intérieur, presque comme si on voyait avec des yeux derrière la tête. Cette introspection m’a permis de retransmettre ce que j’ai appris et de dépasser mes propres limites.
Je me souviens de mon grand-père, qui a joué un rôle clé dans mon éducation. Quand j’étais vraiment fatigué, petit, il me disait toujours : « David, tu n’es qu’a 50% de tes capacités, imagine ce que tu es capable de faire ». Ces mots me donnaient une force incroyable, et ils continuent de résonner en moi encore aujourd’hui.
On nous dit qu’être freelance est très demandé et permet d’être libre et de travailler à son rythme. Qu’en penses-tu ?
A chacun son Rythme. J’ai essayé de prendre quelques free-lance cela n’a jamais été concluant dans mon éthique et donc celle de mon Spa.
Je sens dans tes propos la passion et l’amour du travail « bien fait »… Et toi, de quoi es-tu le plus fier dans ta transmission ?
Ce dont je suis le plus fier dans ma transmission, c’est cette capacité à partager mes valeurs fondamentales, la passion pour le travail bien fait, la précision, et l’intention du toucher juste.
Ce que j’aime, c’est voir ces valeurs se transformer et s’adapter à la singularité de chacun, car c’est précisément cette diversité d’interprétation qui enrichit notre métier. Un métier qui, grâce à ces partages et évolutions, ne cesse de grandir, de s’élever et de se réinventer.
Quels sont les massages principaux à connaître pour exercer dans un spa (de luxe) ?
Dans un spa de luxe, il est important de maîtriser une gamme de massages qui répondent aux attentes diverses des clients. Pour ma part, je propose des soins comme Le Somato-Émotionnel, qui aide à libérer les blocages émotionnels, et Le Sportif, un massage en profondeur adapté aux tensions musculaires. Ces soins combinent des techniques du monde entier (thaï, chinois, indien, japonais, suédois, deep tissue…) pour offrir une expérience de relaxation, d’apaisement et de reconnexion.
La clientèle de luxe recherche avant tout un service rare et entièrement personnalisé, qui répond à 200 % à ses besoins uniques. C’est là que le sur-mesure prend toute son importance : chaque soin doit être pensé et ajusté pour la personne, afin qu’elle se sente écoutée et comprise dans chaque détail. Un massage pour cette clientèle ne peut être standardisé ; il s’agit de créer une expérience qui parle vraiment à chacun, en intégrant les spécificités physiques, émotionnelles et énergétiques de chaque client. Ce niveau de personnalisation permet de transformer le soin en un moment inoubliable, à la hauteur de leurs attentes ; ce qui les fera probablement revenir…
Quelle est ta spécialité ? Qu’est-ce que tu enseignes et qu’est-ce qui te paraît le plus important ?
Compétences :
- Maîtrise des techniques de massage: Apprendre différents types de massage.
- Connaissance en anatomie et physiologie: comprendre le fonctionnement du corps humain et les effets du massage.
- Capacité de détection: identifier les tensions musculaires et les besoins spécifiques du client
- Gestion de la posture et de la respiration: pour préserver son propre bien-être
- Hygiène et sécurité: assurer un environnement propre pour soi-même et ses clients.
- Empathie et écoute active: savoir établir une relation de confiance.
- Gestion du confort et de l’intimité: créer un espace respectueux et agréable.
- Communication efficace: expliquer ses gestes et écouter les retours des clients.
- Formations et certifications: suivre des formations reconnues pour valider ses compétences.
Combien de temps pour devenir un bon masseur :
- 6 mois à 1 an : pour maîtriser les techniques de base à travers une formation initiale.
- 1 à 2 ans de pratique : pour renforcer les acquis et commencer à s’adapter aux besoins des clients.
- Formation continue : Un masseur continue d’apprendre tout au long de sa carrière pour perfectionner ses compétences et découvrir de nouvelles pratiques.
En somme devenir un bon masseur demande du temps, de la pratique et un engagement constant envers l’apprentissage.
Quels sont les massages principaux à connaître pour exercer dans un spa (de luxe) ?
Je pense qu’il est essentiel de maîtriser une gamme variée et raffinée de massages spécifiques qui répondent aux attentes élevées de la clientèle en quête de détente, de bien-être, et de soins personnalisés. Au-delà des techniques, l’expérience globale élégante, et un service impeccable.
- Setup et ambiance : attention au moindre détail, de la musique apaisante jusqu’àl’aromatisation des cabines…
- Personnalisation : chaque client doit sentir que le soin à été conçu spécifiquement pour lui.
- L’importance de l’écoute et de l’adaptabilité : Être attentif et avoir les capacités de s’adapter.
Créer une expérience mémorable : Le massage est une partie d’un tout.
- Soigner le parcours client : de l’accueil à la fin de la prestation.
- Surprendre : offrir des petites attentions (serviettes chaudes parfumées, boisson détox après les soins…).
- Offrir un moment unique.
Travailler dans un spa de luxe demande une passion sincère pour le bien-être et une rigueur professionnelle. C’est un domaine exigeant, mais gratifiant pour ceux qui aiment offrir un service d’exception.
En somme, être dans un spa de luxe, c’est bien plus que maîtriser des techniques de massage : c’est exceller dans l’art d’offrir une expérience inoubliable.
Quelle est ta spécialité ? Qu’est-ce que tu enseignes et qu’est-ce qui te paraît le plus important ?
Ma spécialité en tant que praticien réside dans la prise en charge globale de mes clients. Mon objectif est de leur offrir une expérience unique à travers une attention et une écoute parfaite, ce qui me permet d’être dans le toucher juste. Je vois cela comme un véritable voyage sacré, et même comme un sacré voyage…
En tant que formateur, ma spécialité est double. D’une part, je transmets mes connaissances, mon éthique, et ma vision de ce métier. D’autres part, je partage ma philosophie à travers mon savoir-être et mon savoir-faire.
Pour moi la transmission va au-delà de la pédagogie. Le savoir est présent dans chacun de nous :
- Chez l’élève il s’agit de le révéler et de le structurer.
- Chez le formateur celui-ci le transmet à l’élève.
- Le savoir est à l’extérieur de l’élève et du formateur, la tâche de ce dernier et de permettre à l’élève de s’approprier le savoir.
Mon rôle est de transmettre les connaissances techniques et théoriques nécessaires, tout en développant un esprit spécifique en maîtrisant des techniques professionnelles adaptées.
Et les cours d’anatomie ?
L’anatomie est cruciale dans le massage et, malheureusement, trop souvent négligée ou abordée de manière troplégère dans certaines formations. Dans notre parcours de formation, nous mettons en place des modules de pré-requis, en particulier pour les personnes en reconversion. Ces modules incluent non seulement la posture, que j’ai mentionnée précédemment, mais surtout l’anatomie et l’anatomie palpatoire, qui sont fondamentaux pour comprendre et respecter le corps humain.
Nous proposons plusieurs niveaux d’apprentissage, car certains domaines, comme le cursus périnatal, nécessitent des connaissances spécifiques sur l’évolution du corps de la femme enceinte et en post-partum. Ces enseignements sont dispensés par des professionnels de la santé, tels que des ostéopathes ou kinésithérapeutes, pour assurer une crédibilité et une valeur supérieure à la formation. Cette approche permet de former des praticiens capables de prodiguer des soins sécuritaires, précis et respectueux de chaque étape de la vie de leurs clients.
Quelles sont les formations et/ou écoles que tu recommanderais ?
Je pense qu’il est très important de s’écouter et de choisir une formation qui résonne avec ses besoins et son « diapason » qui est précieux. Cela va au-delà des aspects techniques et souligne la dimension personnelle et énergétique du choix d’une formation de massage.
Je pourrais vous citer quelques écoles mais je préfère vous donner des noms de formateurs individuels brillant comme : Tony Malfonne, Claire Fink, Délhia Lapeyrie, Nadine Stark Chognon, Ludovic Maire, Nordine Meguellati et tant d’autres…
Je pense également que les formations à l’étranger ouvrent des perspectives enrichissantes. Cela montre une ouverture d’esprit et incite à la curiosité, ce qui est essentiel dans notre domaine.
En tant que masseur, quels sont les soins que je peux pratiquer sur le visage ? Kobido ?
En tant que masseur, avec des formations de qualité, il est possible de proposer une variété de soins visage comme le traditionnel indien, le Gua Sha, les pierres chaudes, le Kobido du Dr Shogo Mochizuki…
En outre vous pouvez proposer des soins utilisant des protocoles exclusifs de grande marque cosmétiques, à condition de suivre les formations spécifiques qu’elles offrent. Ces soins garantissent des résultats haut de gamme, tout en valorisant votre expertise en tant que praticien.
Et les cours d’anatomie ?
C’est un point fondamental : Les cours d’anatomie et de physiologie sont des bases indispensables, surtout pour toute pratique liée au corps, qu’il s’agisse de soins, de sport de massage, ou de thérapies corporelles. En effet, comprendre la structure du corps humain (les os, les muscles, les articulations) ainsi que son fonctionnement (les mécanismes physiologique) est crucial pour intervenir de manière sûre et efficace.
David, quelques questions un peu différentes…
Quel autre métier aurais-tu pu exercer ? Pourquoi ?
Si je devais envisager un autre métier, je crois que j’aurais été ajusteur. C’est d’ailleurs en lien avec mes études initiales. L’ajustage, c’est un art qui demande de la précision, de la patience et un véritable amour du détail. Ce métier me parle, car il s’agit de travailler la matière avec soin pour atteindre une perfection subtile. Chaque surface, chaque finition, chaque détail comptent, et c’est ce petit supplément d’attention qui fait la différence. Être en contact direct avec la matière, la façonner, la sublimer…C’est un métier qui reflète le goût du travail bien fait, ce qui m’anime profondément.
Tu as appelé ton lieu Le Paradis du Bien-Etre. Quand tu arriveras au Paradis, quelles sont les personnes ou personnalités que tu aimerais rencontrer ?
« Alors, si j’arrive au paradis, la première personne que je chercherais, c’est Ibrahim Ferrer.» Oui Ibrahim Ferrer, ce génie de la musique cubaine, capable de faire danser même un silence et chanter un contretemps ! J’irais le saluer avec un mojito céleste à la main, et qui sait, peut-être qu’il m’inviterait à un petit duo improvisé.
Ensuite, bien sûr, je voudrais retrouver ma mère. Parce qu’après tout, c’est bien beau de rencontrer des légendes, mais c’est auprès d’elle que j’ai appris l’essentiel. Et puis, un grand banquet avec tous mes ancêtres ! Imaginez : des recettes, des histoires, et des secrets de famille qui traversent des siècles…
Ça, c’est un paradis à la hauteur du bien-être.
Quel titre de livre donnerais-tu à ton aventure sur terre ?
LE MAS-SAGE « La sagesse de la terre »
Tout commence par un rêve.
Je choisirais ce titre parce qu’il raconte à la fois mon voyage intérieur et mon lien fort avec le massage et la nature. Chaque rêve que j’ai nourri m’a guidé vers une compréhension plus profonde de moi-même et du monde qui m’entoure.
Voyage intérieur, qu’est-ce que cela t’évoque ?
Pour moi, le voyage intérieur est avant tout une rencontre avec soi-même. C’est un chemin vers la profondeur de notre noyau, une exploration de la manière dont nous fonctionnons en tant qu’individus. Ce voyage ne se limite pas à découvrir nos forces et nos faiblesses, mais va bien au-delà : il s’agit de puiser dans nos ressources les plus profondes, celles qui souvent restent cachées dans les méandres de notre être. Ce processus nous invite à rester alignés avec la mission que nous portons et le sens que nous donnons à notre existence, non seulement sur cette Terre, mais dans cette Terre, en résonance avec tout ce qui nous relie à elle.
Tu parais également bien Ancré ! Quel est ton secret ? Comment te ressources-tu ?
Mon secret pour me ressourcer ? Je le puise dans la simplicité et l’authenticité des échanges, des moments partagés avec ceux qui me sont chers : ma famille, mon chien, mes amis. La nature m’apaise, la musique, les bonnes bouffes et les sorties en VTT m’énergisent. Mais ce qui m’enrichit le plus c’est la différence : découvrir d’autres perspectives, m’ouvrir à d’autres horizons. Et surtout, je m’appuie sur mes racines, mes origines, cet ancrage profond qui me rappelle qui je suis.
Quel est le plus beau compliment que l’on t’a adressé ? Ta femme ?
Le plus beau compliment qu’on m’ait adressé, je préfère le retourner et le transformer en hommage à ma femme Sylvaine. Parce que, pour moi, le plus beau compliment que je puisse faire, c’est à elle qu’il revient. Elle est tout simplement extraordinaire, ma plus grande réussite, aussi bien personnelle que professionnelle. Elle gère avec brio toute la partie administrative de notre Spa, un travail titanesque qui pourrait facilement submerger n’importe qui. Elle est dotée d’une intelligence remarquable, mais aussi d’une forme d’intelligence émotionnelle rare : elle me permet d’explorer mon métier, de créer et de me nourrir du monde, tout en restant un pilier stable et bienveillant. Elle me soutient, elle me porte, et parfois elle me supporte !
Je suis convaincu que sans elle, je ne serais pas à ce niveau dans ma carrière ni dans ma vie. Alors, mon plus beau compliment d’amour, c’est à elle que je veux le dédier.
Quels sont tes projets pour 2025 ?
2025, mes projets sont axés sur trois grands axes :
- Développement et transmission : Je souhaite continuer à transmettre mes connaissances tout en m’élevant dans l’apprentissage de nouvelles compétences.
- Prendre du temps pour moi.
- Conférences en engagement processionnels.
Et Spa-A ?
Spa A est devenu un acteur incontournable dans le domaine du bien-être. A mes yeux, la labellisation y joue un rôle clé. Non seulement elle garantit des standards élevés pour les professionnels et le public, mais elle favorise aussi des engagements essentiels :
- Intégrité et qualité
- Accueil, disponibilité et réactivité
- Clarté, rigueur et transparence
- Personnalisation, écoute et suivi
- Compétences, expérience et savoir faire
- Confidentialité, respect et discrétion
- Évaluation et amélioration
Enfin, avec une charte de qualité aussi solide et une capitaine comme Marie-Paule Leblanc, aussi dynamique soit-elle, on ne peut qu’avoir confiance en l’avenir du Spa et de notre merveilleuse planète bleue.
« Être Spa praticien n’est pas un don inné, c’est un chemin que l’on parcourt, de la sonorité cubaine au toucher apaisant.
David.
Propos recueillis par Marie-Paule Leblanc-Peru Présidente bénévole Spa-A.
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