BIOLOGIQUE RECHERCHE, la marque chérie des instituts et des spas haut-de-gamme
Rencontre avec Gaëlle Peiffer Concept Spa Development Manager.
L’ambassade BIOLOGIQUE RECHERCHE, rive gauche : une adresse intimiste à découvrir
J’avais eu la chance de découvrir l’Ambassade Champs-Elysées, lors d’un networking Spa-A, il y a quelques années. Une magnifique adresse, un cadre très élégant, une véritable vitrine pour une clientèle internationale.
Alors, quand j’ai su que BIOLOGIQUE RECHERCHE s’installait à deux pas du Sénat, j’ai voulu découvrir l’endroit.
Une déclinaison plus intimiste, qui correspond bien à la clientèle Rive Gauche. J’y ai retrouvé Gaëlle PEIFFER qui m’a servi de guide pour décrypter tous les détails qui permettent aux clients de se sentir « comme chez eux, mais en mieux ! ». Et puis, j’y ai retrouvé la solaire Camille, thérapeute qui a évolué dans les plus beaux hôtels avant de s’épanouir ici.
Je ne vous parlerai pas de la marque BIOLOGIQUE RECHERCHE, mais vous recommande de tester un soin pour comprendre tout le professionnalisme de leur approche et surtout pour découvrir le résultat. C’est l’aventure humaine qui nous intéresse plus particulièrement aujourd’hui.
BIOLOGIQUE RECHERCHE soutient Spa-A depuis longtemps, et les échanges avec Pierre-Louis Delapalme ou Rupert Schmid sont toujours enrichissants. Un des secrets de la réussite de BIOLOGIQUE RECHERCHE tiendrait-il à la discrétion de ses dirigeants et à leur approche humaniste ?
Le parcours inspirant de Gaëlle est un exemple pour bien des professionnels de notre secteur et j’ai voulu en savoir un plus…
Qestions à Gaëlle Peiffer
Comment devient-on « Concept Spa Development Manager » et en quoi consiste ton rôle ?
Mon rôle consiste à développer le concept AMBASSADE, qui représente toute la pureté et le sens de BR, le service luxe et la carte des soins. Je dois déployer ce concept dans le monde, en accompagnant les équipes locales de la sélection du lieu jusqu’à l’ouverture, ce qui représente plus de 80 pays.
Parle nous de ton parcours…
J’ai un CAP esthétique obtenu en 1999. Je suis la parfaite illustration de la façon dont on peut évoluer quand on veut et quand on sait saisir les opportunités.
Mon expérience au Club Med a été très formatrice comme pour beaucoup ! Le travail en hôtel 5 Etoiles et palaces m’a permis d’évoluer de thérapeute à spa manager. Ce sont des postes très formateurs encore une fois et une belle école de rigueur.
Qu’est-ce qui te paraît le plus important dans ton rôle de manager ?
Maintenant que je travaille plus en conseil ou en coach, plutôt qu’en management direct, je me rends compte que mon expertise permet de partager des compétences que tous n’ont pas. J’apprécie particulièrement cette mission, car elle se réinvente tous les jours : aucune routine !
Comment expliques-tu que nous ayons une telle crise des vocations ?
Rassurez-vous tous les métiers sont en tension, et pas simplement les nôtres, même les postes à des salaires et conditions intéressantes. Sachons donner envie et retrouver la passion ! Nos experts de la peau, véritables artisans, doivent se sentir valorisés, nous investissons beaucoup sur la formation. Quant au programme de l’éducation nationale, il est certainement à revoir. Il faut absolument revaloriser l’artisanat et donner les moyens de travailler en école sur les techniques actuelles.
Nos experts de la peau, véritables artisans, doivent se sentir valorisés, nous investissons beaucoup sur la formation
Quels conseils donner à une personne qui souhaite se lancer dans le spa ?
J’ai envie de dire : inspirez-vous des autres métiers. Tout ce que j’ai appris en finances, je le dois aux équipes financières, qui m’ont expliqué, tout ce que j’ai appris en marketing ou commerce, c’est en me nourrissant auprès des services et en partageant avec eux. J’ai développé mes compétences en me nourrissant auprès des autres services.
Vous l’avez compris, Gaëlle est une professionnelle passionnée, une très belle ambassadrice de cette marque à la française. Un parcours inspirant pour nos jeunes qui voudraient se lancer !
Propos recueillis par Marie-Paule Leblanc-Peru Présidente bénévole Spa-A
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