Laurent Maudet et TERRAKE, un nouveau partenariat pour Spa-A
Parmi les nouveaux partenaires de Spa-A, il en est un dont l’histoire nous intéresse, car vous avez certainement déjà entendu parler de TERRAKE, mais vous vous demandez certainement ce qu’est devenue cette marque ! TERRAKE, le retour sur ses terres …
TERRAKE est née dans les laboratoires Thalgo en 2004. TERRAKE dont le nom signifie « fait de terre et d’eau » devient si populaire en Asie, qu’elle est rachetée par son partenaire chinois. La marque se développe et revient aujourd’hui en France, plus désirable que jamais, forte d’une nouvelle ADN et d’une nouvelle stratégie commerciale, initiée par Laurent MAUDET, que vous aviez certainement croisé à l’époque où il déployait la marque CODAGE en France.
Directeur Commercial France et International TERRAKE, Laurent n’a pas hésité à rejoindre Spa-A. Vous apprécierez son charisme, la simplicité de son approche, sa belle connaissance du monde du spa, et surtout son grand professionnalisme.
TERRAKE est fabriqué en France.
De ses origines, TERRAKE a gardé l’aspect sensoriel particulièrement apprécié sur les spas de destination. De nouvelles formules et signatures olfactives ont vu le jour pour des protocoles plaisir.
Mais la vraie révolution pour TERRAKE, ce sont ses soins pour le visage. Une gamme de soins de COSMECEUTIQUE, à base d’un COMPLEXE HTP-3 R (le petit R de REGISTERED) cible les fibroblastres pour les remettre au boulot ! La ligne prémium, ultra-concentrée HTP-3 BLAST, alliée à des protocoles réalisés avec la machine spécifique TERRAKE ne manquera pas de faire le buzz très rapidement sur un marché, certes concurrentiel mais toujours en recherche de plus d’efficacité sur l’anti-âge en particulier.
Laurent MAUDET a accepté de nous en dire un peu plus sur le développement de TERRAKE aujourd’hui !
Laurent, cette nouvelle ligne, résolument tournée vers le futur, avec un complexe alliant l’acide hyaluronique enrichi à de l’extrait d’algue brune sub-antarctique et de l’essence de truffe noire purifiée, on peut l’imaginer comme le naturel dans le médi-spa ?
Effectivement, lors du repositionnement de la marque sur le France en 2019, nous avons souhaité garder le concept originel de Terraké et son côté naturel. Nous proposons donc toujours sur la partie corps le principe des quatre univers développés par Thalgo.
En revanche, la vraie innovation de ce « nouveau » Terraké réside dans le développement de cette gamme visage HTP-3 Blast qui, bien que toujours naturelle (entre 92% et 97% d’actifs d’origine naturelle) a été développée comme une vraie gamme cosméceutique. D’ailleurs tous nos soins visage sont réalisés à l’aide d’une machine de radiofréquence.
Alors oui, on peut dire que HTP-3 est la parfaite harmonie entre naturalité et efficacité.
Notre volonté était surtout aujourd’hui de répondre aux attentes des clientes en spa à savoir du bien-être et du wellness sur le corps mais du résultat et de l’efficacité sur le visage.
Où pouvons-nous découvrir vos protocoles de soin aujourd’hui ?
Principalement dans des hôtels 5 ou 4 étoiles, en medi-spa ou encore dans certains instituts sélectifs. Pour être plus concrets, à l’hôtel de Bourgtheroulde***** à Rouen, au Disini Luxury hôtel**** à Castries, à l’hostellerie Bérard**** à la Cadière d’azur, au sein des centres Thetys à Pégomas, Antibes ou au Cannet, à l’hôtel Parister***** à Paris ou encore au medi-spa Artemis de l’hôtel Byblos à St-Tropez, entre autre…
Comment la période que nous venons de traverser a modifié votre stratégie ?
Pour être honnête, nous avons la chance de ne pas avoir été trop impactés durant cette période compliquée et ce pour deux facteurs principaux. Le premier c’est que nous sommes à l’aube de notre redéploiement ce qui signifie que nous n’avons pas eu le malheur, comme certains acteurs de l’industrie, de voir un chiffre d’affaire de plusieurs millions d’euros s’écrouler du jour au lendemain. La deuxième est que, comme vous l’expliquiez en introduction, nous sommes accompagnés dans notre développement par un groupe puissant financièrement qui nous a permis de faire face de façon sereine et surtout de pouvoir maintenir notre stratégie : se développer uniquement auprès de partenaires professionnels comme les hôtels ou les instituts sélectifs. Ceci reste, pour moi, essentiel afin d’asseoir un positionnement de marque sélectif sur le long terme.
Notre idée reste de considérer le marché français comme une vitrine pour la marque car il faut être fort sur son marché local pour pouvoir bien se développer à l’export. C’est cette deuxième étape que nous commençons à concrétiser depuis quelques mois avec l’ouverture de nouveaux marchés comme le Mexique, la Finlande, la Malaisie ou encore Singapour.
Avoir un « sleeping partner » chinois, qu’est-ce que cela signifie pour une marque comme TERRAKE à l’heure où il faut bien le dire, la Chine n’est pas l’horizon qui fait le plus rêver les français ?
Cela signifie beaucoup. Avant toute chose, et comme je l’ai expliqué précédemment, c’est une vraie sécurité car les Chinois, contrairement à ce que l’on peut penser, ont une très bonne vision de la stratégie de construction d’une marque. Ils sont conscients de l’investissement nécessaire et, même si le marché chinois va 1.000 fois plus vite que le marché français grâce aux réseaux digitaux comme Wechat, Taobao, ou Tik-tok, ils comprennent tout à fait que le déploiement d’une marque sur un réseau physique est bien plus complexe.
Pour ma part, je ne suis pas sûr que la Chine ne fasse pas rêver même après ce qui vient de se produire. Il suffit de voir le nombre de marques qui nous sollicitent régulièrement car elles souhaitent pouvoir pénétrer le marché asiatique.
D’ailleurs, quand on voit comment la Chine a réussi à se relever de cette crise sanitaire en si peu de temps, je pense qu’il faut rester modeste et prendre exemple sur certains aspects de leur business model.
Quelle a été la raison de rejoindre Spa-A ?
J’ai découvert SPA-A lorsque que je travaillais pour la marque Codage car nous avions reçu à l’époque un prix pour un spa géré par Deep Nature à la Clusaz.
Je dois dire que j’avais été surpris par la qualité de la cérémonie à laquelle j’ai assisté et par le professionnalisme de sa préparation.
SPA-A reste un acteur essentiel de notre industrie qui est en capacité de faire évoluer certaines choses et c’est ce qui me plait.
Et puis je fais partie de ces personnes de réseau qui aiment à échanger sur différents aspects de notre profession. Ayant beaucoup d’affinités au sein de l’équipe SPA-A comme avec vous, Elya ou encore Cécile, il me paraissait naturel de rejoindre l’association et de contribuer à son développement.
Vous bénéficiez d’une expérience de développement commercial de jeunes marques, alors qu’est-ce qui vous paraît le plus important aujourd’hui dans la réussite d’une marque ?
On entend souvent qu’il est très compliqué pour une jeune marque de s’imposer dans le paysage de la cosmétique mais je ne suis pas forcément d’accord avec cela.
Je reste persuadé qu’une marque peut réussir à s’implanter dans ce milieu à condition qu’elle possède certaines bases solides. Les premières sont ce que j’appelle « l’affect produit » à savoir des galéniques et des fragrances qui soient travaillées et abouties. Ensuite, le story-telling est essentiel. Pour moi la grande majorité des marques ont de bons produits par contre la manière dont nous racontons leur histoire et les éléments auxquels pourront s’identifier vos partenaires permettrons cet axe de différenciation. Chez Terraké par exemple nous avons ce story-telling autour des 4 univers ou sur notre concept breveté HTP-3. Regardez le story-telling de Codage par exemple … l’histoire du frère et de la sœur qui ont découvert la formulation au sein de l’officine de leur oncle .. C’est génial. Les gens aiment qu’on leur raconte des histoires.
Maintenant, comme je me plais souvent à dire, le plus dur n’est pas tant de fédérer des partenaires autour de votre marque, mais plutôt de s’assurer qu’ils vous accompagnent sur le long terme et pour cela les deux vecteurs de réussite essentiels sont le respect de votre stratégie à moyen terme et la qualité de l’accompagnement que vous mettez en œuvre pour soutenir vos clients. C’est cela qui permettra d’instaurer la confiance.
Quels sont les concessions que vous seriez encore prêt à faire … Et ce qui n’est plus négociable selon vous ?
Les concessions je les fais naturellement au quotidien ; à savoir un investissement total dans mon job. C’est très excitant de construire des marques de A à Z par contre c’est très chronophage aussi car on doit être prêt à tout faire et à tout gérer. Ceci implique donc beaucoup d’énergie, des fois au détriment de la vie personnelle mais c’est un choix pleinement assumé.
Avec l’âge il y a forcément des choses sur lesquelles on n’est moins conciliant. La manière de manager en est une clairement. Je me souviens par exemple de moments dans ma carrière où je m’entendais dire : « Bah alors tu prends ta demie journée ? » quand je quittais le bureau à 18h00. J’ai beaucoup de mal aujourd’hui avec ce principe qui dicte que le fait de faire du présentiel cautionne le fait de bien travailler.
Aujourd’hui, je partage la co-géance de la société avec Michel Gras qui est venu me chercher en 2019 et qui a créé Terraké France en 2014. Notre relation est très saine car basée sur la confiance. Sans la confiance ça ne marche pas.
Nos membres Spa-A ont envie de connaître l’homme derrière l’œuvre ! Alors quelques questions plus personnelles, inspirées plus ou moins du célèbre questionnaire de Proust…
La qualité que vous préférez chez un homme ou une femme ?
La loyauté et le respect.
Ce que vous appréciez le plus chez vos amis ? Et chez vos clients ?
La fidélité et l’honnêteté.
La faute pour laquelle vous avez le plus d’indulgence ?
La faute avouée ….
Votre rêve de bonheur ?
Me prélasser avec ma femme et mes enfants sur une plage à l’autre bout du monde en sirotant un bon cocktail.
Votre livre ou votre film préféré ? Pourquoi ?
Pour les films, étant un grand cinéphile, il y en a beaucoup. « Big Fish » de Tim Burton reste un des plus beaux pour moi.
Pour les livres, le dernier qui m’a marqué est « L’ile du docteur Moreau » de H.G Wells.
Votre héros ou modèle ?
Je n’en n’ai pas particulièrement ….
Le don que vous auriez aimé avoir ?
Peindre. J’adore l’art et notamment le courant Lowbrow Art (ou Pop surréalism). J’aurais aimé savoir peindre comme Mark Ryden, figure emblématique de ce mouvement.
Votre citation favorite ?
« Il n’y a aucun mal à changer d’avis pourvu que ce soit dans le bon sens », Winston Churchill.
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N’hésitez pas à contacter Laurent MAUDET de notre part,
il vous réservera le meilleur accueil !
Découvrir leur site web —> c’est ici.
• Propos recueillis par Marie-Paule Leblanc-Peru, nous contacter.